Introduction : ce blocage n’est pas une fatalité
Tu ouvres ton ordinateur. Tu sais exactement ce que tu devrais faire. Tu as planifié la veille. Tu en as rêvé la nuit. Mais rien ne vient. Ton esprit tourne en rond, ton corps se crispe, ton écran reste vide.
Si tu es neurodivergente, ce blocage peut arriver souvent.
C’est un mélange de :
- surcharge mentale
- perfectionnisme
- peur de mal choisir la première action.
💢 Et plus tu attends, plus l’inertie grandit.
Bonne nouvelle : tu n’as pas besoin d’un plan d’action géant pour débloquer la situation. Une simple micro-action peut suffire à remettre ton cerveau en mouvement.
👉 Dans cet article, je te propose 7 micro-actions concrètes, validées par l’expérience, pour relancer ton élan sans forcing ni culpabilité.
1. Ouvrir ton document (et rien de plus)
Une confession : je me perds souvent dans mes rêveries.
Je suis capable de visualiser en détail des scènes de mes romans. Le problème ? Les écrire est une vraie souffrance, pas parce que je déteste écrire, mais parce que je ne sais pas commencer.
Ça va mieux depuis que je bloque du temps dans mon calendrier. Mais il a fallu instaurer un rituel.
Mon conseil : arrête de penser à la fin. Ouvre le document.
Parfois, le simple fait d’ouvrir le fichier où tu dois travailler crée une amorce. Ton cerveau reconnaît le signal : « Je suis dans le bon espace, je peux commencer. »
👉 Tu n’as peut-être pas encore commencé, mais tu as franchi la barrière d’entrée.
2. Lancer un minuteur de 5 minutes
Le principe du timeboxing est simple : tu décides de travailler pendant 5 minutes seulement. Pas plus.
Certaines tâches ne durent d’ailleurs pas plus longtemps : régler une facture en ligne, accepter une demande de contact et lui écrire un petit mot, vider ses téléchargements de la veille.
Souvent, l’élan vient naturellement, et tu continues au-delà. Mais même si tu t’arrêtes, tu auras quand même avancé d’un petit pas.
👉 Conseil pratique : utilise ton téléphone, ta montre connectée ou une appli comme Forest (qui plante un arbre virtuel chaque fois que tu travailles).
Tu peux aussi créer un projet « 5 minutes » sur Toggl Focus. À la fin de la semaine, tu verras combien de temps tu auras réellement passé sur ce qui te semblait insurmontable au début. Tu auras certainement une agréable surprise.
3. Réécrire ta to-do en version ultra-réduite
Une tâche trop large peut paralyser. Mieux vaut la décomposer en petits blocs actionables plus rapidement.
« Écrire un article de blog » est énorme. « Écrire l’introduction » est beaucoup plus accessible.
Transforme « préparer ma semaine » en « noter 3 priorités ».
Un conseil : créer des petites tâches est aussi utile pour déterminer deux informations importantes :
- comprendre les étapes du processus, comme écrire et poster un article, attirer et garder un client, créer son calendrier éditorial…
- mesurer le temps que prend chaque étape
4. Lire ce que tu as déjà produit
C’est un conseil qui risque de heurter les romancières parmi nous.
Je me lance
Tu n’as pas besoin de créer immédiatement. Commence par relire ce que tu as déjà écrit.
Je ne parle pas d’une correction ou d’une reformulation poussée, qui est souvent de la procrastination active. Simplement d’une remise dans le bain sans ressentir la pression de « créer à partir de zéro ».
👉 Souvent, en relisant, les idées affluent. L’écriture se remet en route naturellement.
5. Déplacer ton corps
Le blocage n’est pas seulement mental : il est aussi physique. Quand tu restes figée devant ton écran, ton énergie se coince. Si tu as la possibilité de bouger, vas-y.
Par exemple :
- lève-toi et marche deux minutes en battant bien des bras,
- fais quelques étirements,
- secoue les bras et les jambes,
- mets de la musique et danse 30 secondes.
👉 Ton corps relance ton cerveau.
Walk at Home est un contenu que je consomme quotidiennement pour faire mes pas. Si tu parles anglais, tu peux également faire ce workout de Get Fit with Rick.
En ce moment, je découvre les mouvements somatiques et la méthode Feldenkrais afin de me libérer de mes tensions dues au stress. Si tu connais et veux partager ton expérience avec cette méthode, dis-le-moi en commentaires.
6. Créer ton rituel d’amorce
Ton cerveau adore les signaux répétitifs qui annoncent une action.
Ta tasse chaude posée à côté de toi, ta playlist, une bougie, un uniforme que tu enfiles : ces gestes créent une association.
Petit à petit, ton cerveau comprend que lorsque ce rituel commence, il doit se mettre en route.
👉 Tu n’as pas besoin d’un grand cérémonial. Un détail suffit. Certaines personnes qui travaillent de chez elles ou se préparent à une longue session de révision aiment faire le tour du quartier ou de la maison. Pour se donner l’impression d’aller au bureau, de créer une différence entre l’espace perso et l’espace pro. Une idée à reproduire ?
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7. T’autoriser l’imperfection
L’une des plus grandes sources de paralysie, c’est l’exigence du parfait. C’est ce qui nous pousse à la procrastination active. À refaire 10 fois un visuel Canva. À réécrire un mail commercial une dizaine de fois.
Rappelle-toi : un brouillon imparfait vaut mieux qu’un écran vide parfait. La coach business Aline Bartoli (TheBBoost) a la formulation suivante : Mieux vaut fait que parfait (= souvent pas fait, d’ailleurs). Elle a bien raison.
Tu peux toujours corriger, améliorer, affiner plus tard. Mais rien ne se transforme si tu n’oses pas te lancer.
👉 Ton objectif n’est pas de faire des étincelles du premier coup : c’est de commencer.
Conclusion : une micro-action change tout
Ne culpabilise pas. Être bloquée devant ton écran ne veut pas dire que tu n’es pas motivée ou que tu manques de discipline. C’est juste un signal : ton système a besoin d’un petit déclic.
Choisis une des 7 micro-actions, teste-la aujourd’hui, et observe comment ton énergie se transforme.
C’est exactement ça, la méthode Onest :
- Observe ce qui bloque,
- Nomme ton besoin,
- Élague la tâche,
- Structure ton petit pas,
- Transforme ton élan.
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Je te propose aussi de découvrir l’article « 10 micro-actions simples qui sauvent les journées sans énergie ».
