Tu as fait cette expérience : quand ton agenda déborde, tes loisirs sont les premiers à passer à la trappe. Tu les repousses « à plus tard », quand tu auras avancé, quand tu seras à jour. Mais « plus tard » n’arrive jamais.
Résultat : tu travailles sans pause réelle, tu culpabilises dès que tu prends une heure pour toi, et tu finis par perdre ton énergie créative. C’est la voie royale vers le burn-out.
La vérité, c’est que tes loisirs ne sont pas une perte de temps.
Au contraire.
Ils sont une source d’équilibre, d’élan et de clarté. Créer de la place pour tes activités personnelles, c’est une stratégie sur le long terme pour mieux avancer.
Pourquoi on culpabilise face aux loisirs
Je ne parle pas de rester allongée sans énergie à faire défiler ton fil d’actualité sur les réseaux sociaux. Plutôt d’un cours de Pilates, du film du jeudi, d’une session de peinture, d’une soirée sur le canapé avec une amie pour discuter.
Tu te dis certainement : « ce ne sont pas des activités constructives ».
Cette phrase de jugement pose exactement l’index sur le problème.
La culpabilité vient souvent de ces pensées limitantes :
🔴 « Je devrais être productive tout le temps. »
🔴 « Si je prends quelques heures pour moi, je vais perdre du temps important. »
🔴 « Je n’ai pas le droit de ralentir tant que tout n’est pas fait. »
Ces croyances te poussent à considérer tes loisirs comme un luxe. Mais elles t’épuisent à petit feu. Ton cerveau neurodivergent a besoin d’espaces de respiration pour fonctionner pleinement.
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Changer ton regard sur le loisir
Aussi peu productive que ton activité de détente peut-elle te paraître…
Un loisir n’est pas une fuite, c’est un investissement.
- Lire un roman stimule ton imagination.
- Marcher seule te permet d’intégrer tes idées.
- Peindre, cuisiner, jardiner… nourrissent ta créativité et régulent ton stress.
🌿 Le loisir n’est pas « en dehors » de la vie. Il fait partie de la vie.
Un exemple personnel : j’aime me détendre avec une appli de coloriage par numéro tout en écoutant des podcasts ou l’audio de vidéos sur des sujets qui m’intéressent (le business, le minimalisme, l’astronomie…). Tant que je n’abuse pas de ces heures de semi-détente, je trouve cela nécessaire pour réguler mon stress.
4 étapes Onest pour créer de la place sans culpabilité
1. Observer tes temps invisibles
Tu as plus de moments disponibles que tu ne le crois. Attentes, transports, soirées passées à scroller… Ces espaces peuvent devenir du temps de loisir choisi. 10 minutes sur Duolingo ou Drops pendant que tu attends ton tramway valent mieux que rien.
2. Nommer tes vrais besoins sans culpabilité
Qu’est-ce qui te ressource vraiment ? Ce n’est pas d’ajouter dix hobbies « tendance », mais de garder un ou deux loisirs qui comptent.
3. Élaguer ce qui n’est pas essentiel
Avant de « trouver du temps », demande-toi ce que tu peux enlever. Dire non à une tâche non prioritaire, c’est dire oui à une activité qui nourrit ton équilibre.
4. Structurer ton agenda autrement
Bloque tes loisirs comme de vrais rendez-vous. Pas à la marge, pas « si j’ai le temps ».
Un quart d’heure régulier vaut mieux qu’un projet « un jour, peut-être ».
Transformer la culpabilité en permission
Et si, au lieu de te juger, tu transformais ton discours intérieur ?
- Remplace « Je perds du temps » par « Je recharge mes batteries. »
- Remplace « Ce n’est pas prioritaire » par « C’est ce qui me donne de l’élan. »
Ton organisation ne doit pas être une prison. Elle doit être un cadre qui inclut ce qui fait battre ton cœur.
🌿Ce blog est important pour moi, mais je l’ai repoussé pendant trop longtemps. Crois-le ou non, j’ai fait réaliser le logo en 2020 ! Mais jusqu’en 2025, prise par mon travail et l’écriture, je n’avais pas pris de temps pour m’y consacrer. Je suis contente d’avoir bloqué du temps dans mon calendrier pour travailler sur ce projet, lire sur le minimalisme, rencontrer d’autres femmes en recherche de solutions pour les mêmes problèmes que les miens.
En résumé
Tes loisirs ne sont pas des « à-côtés ». Ils sont une partie essentielle de ton équilibre. Créer de la place pour eux, ce n’est pas céder à la paresse, c’est choisir une organisation durable et vivante.
🔹 Et si tu commençais cette semaine par bloquer 30 minutes pour une activité qui te fait du bien ?
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