Il y a des jours où tout semble lourd. Ton cerveau tourne au ralenti, tu n’as aucune envie de te lancer… mais tu sais qu’il faut quand même avancer, un peu, pour ne pas perdre le fil.
Crois-moi. Je suis passée par là. Après un gros burnout en 2013, j’ai souffert des symptômes d’une fatigue chronique qui me mine au quotidien. Je te parle d’expérience.
La bonne nouvelle ? Tu n’as pas besoin de forcer. Tu peux avancer avec des micro-actions simples : des gestes rapides, légers, qui gardent ton élan sans t’épuiser.
Pourquoi les micro-actions simples sont puissantes
On a beau se dire que la discipline dépasse la motivation, certains jours… tu ne te sens pas la force d’enclencher un gros chantier, là, tout de suite.
Et ce n’est pas grave !
Les micro-actions ne remplacent pas le deep work ni les grandes décisions. Mais elles sont un filet de sécurité : elles t’évitent de décrocher complètement quand ton énergie est basse. Chaque micro-action est une mini-victoire qui envoie un message clair à ton cerveau : « J’avance quand même. »
10 micro-actions simples qui comptent vraiment
Quand tu as un coup de mou (et tu as le droit), choisis une des actions suivantes.
1. Ranger un seul fichier (ou un seul onglet)
Pas besoin de faire le grand ménage. Juste une micro-clarté.
C’est aussi valide pour:
- les tâches ménagères : vider le lave-vaisselle, nettoyer la tasse et l’assiette dans l’évier, lancer une machine. Et c’est tout !
- gérer les téléchargements de la journée.
- ranger ton espace bureau.
2. Écrire une phrase, pas un paragraphe
Un début suffit. Une phrase écrite, et ton projet n’est plus à zéro.
En plus, si tu te mets un timer et que tu te donnes 5 min, il est parfaitement probable que tu continues d’écrire.
Parfois, les femmes neurodivergentes font ce qui s’appelle de la paralysie décisionnelle. Tu la connais, cette impression d’être figée ? De ne pas avoir la moindre idée qui te traverse l’esprit ? De ne pas savoir quoi dire ? De vouloir sans pouvoir faire ?
En bref, le syndrome de la page blanche, mais appliqué à tous les pans de ta vie.
Le truc est de commencer.
3. Répondre à un message important
Choisis celui qui traîne depuis trop longtemps et libère de l’espace mental.
Tu peux également régler une facture ou accepter des demandes d’ajout sur LinkedIn.
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4. Définir ton prochain petit pas
Note-le noir sur blanc. Même si tu ne le fais pas tout de suite, tu sais où aller.
🔥 Attention : à cette étape, le but n’est pas de générer toute une série d’idées qui risquent de ne jamais être appliquées, mais de noter simplement la prochaine.
Ton cerveau enregistrera consciemment ta destination, et ça a plus de chances de te débloquer.
5. Supprimer une notification inutile
Chaque distraction en moins, c’est de l’énergie préservée.
Les notifications qui clignotent dans tous les sens ne vont pas t’aider à conserver ta concentration quand tu as déjà du mal à enclencher les choses.
Perso, je réévalue régulièrement mes abonnements à des newsletters. En ce moment, j’en ai supprimé plein et je me sens beaucoup mieux. Ce n’est pas grave de laisser filer les choses qui ne nous apportent plus autant de valeur. C’est même conseillé.
6. Lire une page d’un document
Pas besoin de finir. Une page, c’est déjà une connexion avec le contenu.
Et comme pour l’écriture, une fois que tu as commencé, tu auras plus de chance de continuer pendant encore un petit moment.
Tu peux aussi lire mon article « Paralysée devant ton écran ? 7 micro-actions qui débloquent l’élan ».
7. Poser une question claire (au lieu de tout résoudre seule)
Envoyer une demande d’info, un mail rapide, un message précis… ou, à notre époque, demander à une IA de t’aider.
Entretenir son réseau est très important. Alors n’hésite pas à poser des questions (sans surcharger l’autre personne, bien entendu).
8. Bouger 5 minutes
Étire-toi, marche, secoue ton corps. Ton cerveau suit.
On dit souvent que faire semblant de sourire t’aide à sourire vraiment. Est-ce vrai aussi pour toi ?
Bouger 5 minutes, que ce soit sortir faire le tour de ton immeuble, marcher sur place ou effectuer quelques exercices somatiques est quelque chose que je recommande de toute façon.
9. Boire un verre d’eau
Simple. Basique. Ton énergie en dépend plus que tu ne le crois.
C’est trop facile de faire porter la faute sur d’autres facteurs alors qu’on est simplement déshydratée. C’est une habitude que j’ai prise depuis quelques mois et mes maux de tête me remercient.
10. Célébrer une mini-avancée
Note ce que tu viens de faire, aussi petit que ce soit. C’est du carburant.
On ressent un certain plaisir à cocher une case pour dire « fait » ou à noter quelques phrases avant de clôturer mon projet.
Personnellement, il m’arrive souvent d’écrire dans mon journal Notion avant de me remettre au travail. Je définis mes actions, puis je fais le bilan après coup, avec la satisfaction d’avoir fait pencher la balance… ne serait-ce qu’un peu.
Quand appliquer ces micro-actions simples ?
- Quand tu es épuisée mais que tu veux garder un minimum de mouvement.
- Quand tu procrastines et que tu veux briser l’inertie.
- Quand tu veux te prouver que tu n’as pas besoin d’être à 100 % pour avancer.
Bonne chance pour la suite ! Et n’oublie pas de télécharger mon freebie « Moins de chaos, plus de clarté ». Il te montre quels outils et méthodes tu peux utiliser pour créer un système d’organisation clair pour les femmes neurodivergentes.
